Lors d’un entretien paru dans les colonnes de La Tribune dimanche, ce 6 avril, Flavie Flament a dévoilé avoir récemment perdu l’un de ses frères. Un homme avec qui elle n’avait plus aucun contact depuis qu’elle a accusé David Hamilton de viol.
Un drame encore très frais dans l’esprit de Flavie Flament. En ce 6 avril, la célèbre présentatrice de Télématin a fait de rares révélations sur sa vie privée et ses combats auprès de nos confrères de France dimanche. À ces derniers, l’auteure de La Consolation (paru en 2016) s’est notamment livrée sur le viol qu’elle a subi par le photographe David Hamilton, lorsqu’elle n’avait alors que treize ans. Une agression sexuelle qui l’a non seulement profondément marquée mais qui l’a également forcée à couper tout contact avec sa propre famille…
Flavie Flament délaissée par ses frères : leur a-t-elle pardonné ?
Lorsqu’elle a révélé avoir été violée par David Hamilton, Flavie Flament n’a pas pu compter sur le soutien de sa mère, qui l’avait amenée chez le photographe, et ses frères. Ces derniers ne l’avaient tout bonnement pas crue. Ce qui avait rompu le contact avec eux. Mais si l’ex de Benjamin Castaldi a, depuis, réussi à apaiser la colère qui était en elle, la présentatrice n’a pas pardonné à ses proches pour autant. “J’ai perdu récemment un de mes frères. Mais leur pardon ne changerait rien. On peut ne pas pardonner et être en paix“, a-t-elle ainsi analysé. Avant d’ajouter : “On peut aussi considérer que ce que l’on a vécu est impardonnable de façon éternelle.” Octroyer le pardon à ses proches n’est “pas une obligation“, souligne-t-elle. L’essentiel, c’est qu’elle ait réussi à se pardonner elle-même. “Je me suis pardonné de ne pas savoir pardonner“, a-t-elle poursuivi.
Flavie Flament : pourquoi a-t-elle autant attendu avant de dévoiler son livre ?
Si elle n’a révélé le viol qu’elle a subi qu’en 2016, Flavie Flament aurait pu toutefois le faire bien plus tard. Selon ses déclarations à nos confrères, elle ne voulait pas dévoiler une telle histoire si son père, décédé en 2014, était encore en vie. “Je ne l’aurais pas écrit si mon père et mon grand-père avaient été encore en vie. Pour les épargner, car ils en avaient suffisamment bavé comme ça“, a-t-elle ainsi expliqué, le cœur lourd.
Article écrit en collaboration avec 6Médias.