Anny Duperey célèbre la sortie de son livre Respire, c’est de l’iode (éd. Seuil) où elle évoque sa vie à travers des phrases qui l’ont marquée. Au cours d’un entretien avec La Tribune Dimanche paru ce 13 avril, l’actrice est revenue sur sa relation unique avec Bernard Giraudeau, décédé en 2010.
Couple emblématique du cinéma français, Anny Duperey et Bernard Giraudeau se sont rencontrés sur les planches. À l’occasion de la sortie de son livre très personnel Respire, c’est de l’iode (aux éditions Seuil), la comédienne est revenue sur sa relation avec l’acteur disparu en 2010 dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche, ce 13 avril 2025.
Anny Duperey se confie sur la fin de sa relation avec Bernard Giraudeau : “Après quinze ans d’amour intense, Bernard a fini par avoir…”
Si c’est Bernard Giraudeau qui a réussi à lui faire changer d’avis sur la maternité – ils sont parents de deux enfants, Gaël et Sara – l’acteur a finalement eu du mal à gérer la routine. “Après quinze ans d’amour intense, Bernard a fini par avoir envie de voyage, d’autres choses…”, révèle la vedette de la série Une famille formidable. “Lorsque tout allait bien, il me disait : ‘On devient cons’ (…) Malheureusement, c’est le cancer qui lui a fait comprendre qu’il n’aurait jamais dû se méfier du bonheur”, détaille-t-elle. Aujourd’hui, la septuagénaire semble subir son célibat. “Ce qui me manque, c’est la complicité de la vie commune pour faire les choses à deux. La plupart de mes amis sont partis de Paris, regrette-t-elle. Ceux qui restent sont en couple. On a l’impression de quémander lorsqu’on propose une sortie”, raconte-t-elle dans son livre, comme le rapporte Gala.
Anny Duperey : ce que la mort de Bernard Giraudeau a changé chez elle
Si celle qui a été élevée par sa grand-mère se montrait favorable au suicide assisté, la mort du père de ses enfants lui a fait voir les choses autrement. “Je m’étais toujours dit qu’en cas de maladie incurable, je choisirais une porte de sortie”, dévoile-t-elle, avant de poursuivre en expliquant qu’elle “n’avait plus le droit de [se] tuer”. “Depuis la mort de Bernard, même si j’étais prisonnière de mon corps, je n’arriverais pas à me tuer”, conclut-t-elle.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.