Demain nous appartient – Paul Belmondo : “Parce que c’est populaire, il ne faut pas le faire ?”

Le 25 mai dernier, Paul Belmondo participait à l’émission Youtube «  Entre vous et moi », animée par Dominique Lagrou-Sempère. L’occasion pour le comédien de revenir sur son arrivée dans la série quotidienne de TF1 Demain nous appartient, dans laquelle il joue un père de famille au passé douloureux.

Paul Belmondo débarque dans Demain nous appartient

Paul Belmondo y incarne le personnage de Henri Julliard, le père de Damien (joué par Adrien Rob), Charles (Roberto Calvet) et Violette (Salomé Benitha), qui revient à Sète afin de récupérer ses enfants qui pensent avoir été abandonnés. “C’est un homme obstiné, qui est prêt à tout pour sa famille, et qui a un lourd passif”  nous a confié l’acteur en interview, “Il vit avec une grande blessure, puisqu’il a consacré une bonne partie de sa vie à rechercher sa fille, Violette, qui avait disparu… Comme c’est souvent le cas dans ce type de situation, il avait décidé de se débrouiller tout seul, jusqu’à aller au bout du monde la chercher. Cette quête l’a mené en prison et l’a isolé du reste de sa famille. Il a le sentiment d’avoir été abandonné.”

“Demain nous appartient, c’est une série populaire”

Un nouveau challenge pour le comédien, qui n’a aucun problème d’égo à participer à une série dite “populaire” explique-t-il à Dominique Lagrou-Sempère, “Sans le public on n’est personne” affirme le papa de Victor Belmondo avec humilité avant de s’interroger sur les préjugés : “C’est vrai que Demain nous appartient, c’est une série populaire. Mais parce que c’est populaire, il ne faut pas le faire ? ça veut dire que ce public-là, n’a pas le droit d’avoir des comédiens de notoriété parce que c’est populaire ? Non pas du tout ! Les quotidiennes c’est un type de série, les unitaires c’est un autre type, les gros 90 minutes de Netflix aussi et pareil pour le théâtre.”

“Je peux comprendre qu’on peut prendre la grosse tête…” 

Fils de l’immense Jean-Paul Belmondo, Paul insiste sur l’éducation qu’il a reçue, loin de toute forme de prétention : “Moi j’ai eu la chance d’avoir une éducation et d’avoir eu comme père, certainement l’un des plus grands comédiens français, et qui était normal. Si mon père était encore là et que j’avais pris la grosse tête, il m’aurait mis une tape derrière la tête et il m’aurait dit quelque chose.”

Et d’ajouter : “Mais je peux comprendre qu’on peut prendre la grosse tête” nuance-t-il, “parce que sur un film vous êtes choyés : on vient vous chercher à votre hôtel, on vous amène le café, on vous habille, on vous maquille, le public vous adore, on vous paye bien. Donc je peux comprendre que quelqu’un peut perdre la tête sur ça. Mais heureusement ce n’est pas le cas de tous les comédiens et très ils sont ramenés à la réalité quand le téléphone ne sonne plus.” a-t-il conclu.