Dans un entretien donné au Parisien, Lulu Gainsbourg est revenu sur une source d’inspiration dans sa vie : Serge Gainsbourg. Si le musicien ne souhaite pas être “le fils de…”, la mort de son père quand il avait cinq ans l’a affecté, et se reflète dans sa musique.
Le titre du nouveau single de Lulu Gainsbourg, Le syndrome de Peter Pan, n’est pas un hasard. Le musicien a même la silhouette du personnage du dessin animé Disney tatouée sur le bras. Ce film a une résonnance particulière pour lui, comme il l’a expliqué dans le portrait que Le Parisienlui a consacré le vendredi 25 avril. Il y mentionne son père, Serge Gainsbourg, qui est décédé quand il était petit. “Je me rappelle très bien les week-ends chez lui, avec le vidéoprojecteur, je regardais la cassette de Peter Pan”, ce souvient celui qui a maintenant 39 ans. “Ce personnage qui ne veut pas grandir, c’est moi en fait.”
“Pas juste un fils de…” : pourquoi Lulu Gainsbourg a étudié la musique à l’étranger
Lulu Gainsbourg l’a rappelé au Parisien : “j’ai perdu mon papa quand j’avais cinq ans”. Mais s’il n’a pas connu longtemps son père, celui-ci est resté très présent dans sa vie. Il a notamment évoqué de nombreuses comparaisons faites avec le chanteur de La Javanaise, qui étaient d’autant plus difficiles à vivre pour lui que “à mes yeux il n’est pas une star, c’est juste mon papa”. Le jeune musicien a alors quitté la francophonie, pour aller étudier à Berkeley, aux Etats-Unis. “À l’étranger, au moins, j’étais considéré comme Monsieur tout le monde, pas juste le fils de…”, a-t-il expliqué au Parisien. Il est rentré à Paris l’année dernière, après avoir vécu deux ans à Lisbonne.
Bambou, dernière compagne de Serge Gainsbourg, se souvient des débuts musicaux de son fils Lulu, enfant
Lulu Gainsbourg s’épanouit aujourd’hui dans la musique, lui qui a déjà sorti quatre albums et qui écrit aussi pour d’autres artistes. Ce n’est pas une passion nouvelle comme le rappelait sa mère, Bambou, dans un autre entretien avec Le Parisien, un an plus tôt. Elle se souvenait notamment des années d’apprentissage du piano que son fils a effectuées : “Le piano, c’était le plus facile à apprendre, contrairement à l’école, c’était un enfer. Il voulait s’y amuser, pas travailler.” Souffrant du syndrome de Peter Pan, c’est peut-être à cette époque que le musicien souhaite revenir.
Article écrit en collaboration avec 6médias.